bulletin n°15 ** décembre 2014 ** fondateur : Philippe Moisand
Philippe Moisand
Tel le Phénix, le Chardenois renait aujourd’hui de ses cendres un an après ce qui aurait pu être son dernier numéro. C’est principalement à Gaëtan ainsi qu’à Geneviève et Daniel Moisand qu’il le doit et dont on ne louera jamais assez la constance de leur implication dans cette publication. Mais aussi à Mamie Moisand/Martin pour sa nouvelle contribution pleine de joie de vivre et d’enthousiasme au retour de son escapade singapourienne. Sans oublier Dominique Moisand qui nous livre une description détaillée des différentes étapes de la fabrication de la faience. Si votre curiosité vous pousse jusqu’au bout de ce numéro, vous y découvrirez deux nouvelles oeuvres de Maurice Moisand dont la particularité tient à ce qu’elles ont été réintroduites dans la famille par des « pièces rapportées » qui n’ont jamais si bien porté leur qualificatif.
photo de titre : tampon du motif central du décor Clos-Vougeot. Faïenceries de Longchamp, années 1960
Le cycle de la faïence à Longchamp
Dominique Moisand
Dans un des derniers numéros, Gaëtan s’est intéressé à la genèse des « grotesques » ce qui a suscité bien des questions sur la fabrication de la faïence à Longchamp. Pour vous éviter de longues heures de navigation sur le Net, je vous propose ce petit résumé qui pourra faire l’objet de compléments en fonction des sujets que les uns et les autres ont sans doute mieux approfondi que moi.
Quand on visite une faïencerie, on part en général de la terre, grise, mouillée, collante et glissante pour arriver progressivement à la décoration, ambiance poussiéreuse mais sèche, puis au magasin rutilant sous les feux des émaux. Voici un peu comment ça se passait à Longchamp dans les années 60.
La fabrication de la terre à faïence
A Longchamp, il faut commencer par la cour des cases à terre qui jouxte le jardin de la villa, d’où son utilisation secondaire en territoire de cache-cache.
Dans chaque « case » est stockée une catégorie de terre (kaolin, argiles, feldspath, etc.). Photo d’une case de cassons, rebuts recyclés
A partir d’un mélange soigneusement dosé des divers composants, on passe dans le grand hall qui abrite des machines imposantes : concasseuse, broyeuse, malaxeuse qui travaillent le tout avec grand renfort d’eau de l’Arnison ! Photos de presses à terre, Longchamp vers 1900-1910 et vers 1960-1970
La barbotine
Le résultat, après décantation, filtrage, pressage donne la terre à faïence comme nous pouvons la trouver chez un marchand, sous forme de longs pains parallélépipédiques.
Simultanément, on obtient la fameuse barbotine, sorte de terre liquide qui servira surtout au coulage mais aussi à bien d’autres opérations comme le collage des anses, la décoration en relief ou le cloisonnage d’émaux.
Le moulage
On quitte le grand hall sombre et maculé de terre grise pour un atelier blanchi au plâtre, l’atelier de moulage. La forme d’une pièce est obtenue soit directement (tournage, modelage) ce qui est assez rare dans une usine, soit à partir d’un moule, par diverses techniques (coulage, estampage, calibrage). Photo Longchamp vers 1900-1910
Le façonnage du moule
Encore faut-il disposer d’une pièce originale ! Soit c’est le cas, c’est par exemple ce que fait le faïencier Astier de Villates lorsqu’il chine des vieux objets culinaires à la recherche de formes anciennes. A Longchamp, on part plutôt d’un original qui peut être créé par tournage ou par modelage. Notons que l’on peut tourner aussi bien le plâtre que la terre à faïence.
La fabrication d’un original d’assiette est ainsi beaucoup plus aisée à faire en plâtre alors qu’un bol sera plus facilement tourné en terre.
Le moulage de l’original
Sur la forme originale, le mouleur va étudier les « plans de joint » de façon à démouler ensuite sans emprisonner l’original, et le casser lors de la dépouille ! Sur des pièces un peu sophistiquées, il y a des creux ou des reliefs qui vont empêcher le démoulage (les contre-dépouilles). Par exemple, on préfèrera mouler la forme d’une théière sans son anse, laquelle sera posée après démoulage.
Cette opération donne un premier moule.
La reproduction des moules
Dès que l’on vise des petites séries, il est nécessaire de disposer de plusieurs moules pour donner du travail aux opérations en aval (coulage, calibrage ou estampage). Pour y parvenir, on a créé une activité plus obscure, celle de la fabrication des moules eux-mêmes. En partant du moule de l’original, on crée une « mère de moule » qui servira à produire les moules des pièces. On peut aussi partir d’un calibre pour usiner le plâtre. Notons que cette activité de moulage ne cesse jamais car il faut compter avec l’usure des moules dont les rebuts ont remblayé les sommières de la forêt.
Le façonnage d’une pièce
Un moule de plâtre fonctionne sur le principe du retrait par absorption d’eau. Une fois la terre (ou la barbotine) déposée dans le moule, l’eau de la terre s’évacue dans le moule provoquant rétraction et durcissement de la paroi de terre en contact avec le moule. Trois méthodes de façonnage : le coulage, l’estampage et le calibrage.
Le coulage
Pour le coulage, on part de la barbotine liquide à verser dans le moule. C’est une opération délicate qui nécessite une barbotine parfaitement tamisée et des moules propres. Le moindre grain de plâtre emprisonné dans le mélange donnera plus tard un point de rupture (le « point de chaux »). Dans le moule, on prévoit un réservoir qui permet faire déborder la barbotine. Après quelques heures, son niveau s’abaissera et elle sèchera le long du moule par absorption d’eau par le plâtre. Dès que l’épaisseur de la pièce est suffisante (5 à 7 mm), on retourne le moule pour évacuer l’excèdent de barbotine, puis on démoule quelques heures après. Photos coulage : début, durcissement, vidage.
L’estampage et le calibrage
En partant de la terre et non de la barbotine, deux méthodes sont utilisées:
Dans l’estampage, on applique une galette de terre sur une forme (par exemple le moule d’une assiette). Il restera ensuite à créer le fond au tournassage. Ceci est adapté aux petites séries.
Dans l’industrie, on préfère le calibrage qui est une sorte d’estampage avec l’appui d’une forme (le calibre) qui crée simultanément le recto (par pressage sur le moule) et le verso par la forme du calibre. Photos: calibrage plâtre et terre.
Dans les deux cas, le réglage de l’épaisseur s’effectue durant l’opération puis on laisse sécher la terre jusqu’à ce qu’elle se décolle du moule.
Le séchage et la première cuisson
Tous ces ateliers convergent vers l’amont des fours à biscuit, c’est la fin du cycle de la « terre ». Notons que jusque-là, tout se recycle : les rognures de tournassage, les fonds de barbotine, les pièces endommagées au séchage, les ratés de moulage, etc.
Les pièces une fois sèches et vérifiées/retouchées, tournassées sur des girelles, vont être cuites à 1050°C. Le biscuit ainsi obtenu est moins fragile que la terre séchée et sa porosité lui permettra d’absorber les émaux. Photo : biscuit sur wagonnet en sortie de four. Longchamp, années 1960.
Lorsque l’on parle de cuisson au dégourdi, il s’agit d’une première cuisson du grès ou de la porcelaine (qui sont ensuite cuits à des températures plus élevées, 1300° à 1400°), alors que pour la faïence, la température de la première cuisson est la plus élevée du cycle (les émaux seront cuits à plus basse température).
La décoration
C’est une affaire de femmes, on s’achemine au premier étage dans l’atelier où trône la Reine à son bureau au bout de l’allée centrale, l’œil sur la trentaine de décoratrices qui travaillent en pépiant. Seul le passage d’un individu du genre masculin les ferait taire…un instant, avant de reprendre de plus belle ! Photo : la « Reine » dans son Atelier, début années 1960.
La décoration à Longchamp relève de la technique du « grand feu » utilisée par la plupart des faïenciers. Après avoir cuit la pièce à haute température pour obtenir le biscuit, elle est plongée dans un émail stannifère ou engobe. Une fois sec, il devient pulvérulent, opaque et très hydrophile. L’application du décor sur cette matière poreuse ne souffre pas de « repentir » car il est impossible de revenir en arrière pour gommer, reprendre, retoucher. Photo avec numérotation dans l’assiette de 1 à 4 : 1- biscuit ou engobe opaque ; 2- décor ; 3- application d’une couverte; 4- résultat après cuisson.
C’est la décoration sur émail cru, opération un peu en aveugle car les oxydes métalliques utilisés n’auront leur couleur définitive qu’à la cuisson suivante. On applique ensuite une couverte ou une glaçure avant seconde cuisson. Photo : Atelier décoration Longchamp vers 1970
Les techniques de décoration
La décoration a fait l’objet de bien des évolutions depuis les véritables peintures à main levée, les « tampons », sortes de tampons encreurs (voir la photo de titre de l’édito) jusqu’aux chromos, décalcomanies industrielles. En général, on part de poncifs, sortes de pochoirs fabriqués à partir du carton original du décor pour en reproduire les lignes principales sous forme de pointillés de petits trous. Une fois le poncif appliqué sur la pièce à décorer, on le frotte avec une poudre noire (charbon de bois à l’époque) qui laissera la trace des contours du décor, une fois ce poncif retiré. Cette esquisse guidera ensuite la décoratrice dans l’application des couleurs. Photo décoration sous émail sur faïence blanche, décor Moustiers de Longchamp. En cliquant sur l’image pour l’agrandir, on voit nettement les pointillés de la poudre du poncif sur les contours du décor.
La grande époque de la décoration à la main (« tout peindu main », comme disait la vieille Berthe) a cédé la place à un compromis entre les chromos et quelques touches de pinceau pour mériter l’inscription « peint à la main ».
Une glaçure transparente recouvre ensuite la pièce avant cuisson.
Dans le décor sur biscuit, la couleur originale de la terre de faïence ressort sur le fond, ce qui limite bien entendu les décors possibles. Certaines pièces du début du XX° ont été fabriquées ainsi avec une terre très rouge.
Pour la faïence de grand feu, les techniques permettent de jouer tantôt avec la couleur de la terre (le biscuit), tantôt avec des couvertes, puis émailler avec une glaçure incolore.
On peut aussi disposer les émaux à l’intérieur de contours dans lesquels ils fondent. C’est le cas des décors « cernés » ou des émaux « cloisonnés ». Photo : détail d’un grand plat de Longchamp en émaux cloisonnés
Dans les bulletins n°9 et n°10 du Chardenois, les techniques de Robert Picault sont décrites ainsi: « on trempait une assiette dans un bain d’émail de couleur, on laissait sécher, on posait un poncif sur l’assiette, de fleur ou d’oiseau style Picault, puis avec une petite brosse, une pointe ou une gomme, on effaçait l’émail de façon à retrouver le blanc du biscuit aux emplacements prévus par le poncif. Puis, on trempait à nouveau la pièce dans un bain d’émail, incolore cette fois,avant de le repasser au four ».
Une variante consistait à déposer une sorte de pointillé à la poire sur cet émail.
Atelier de décoration de Longchamp vers 1900, vers 1940, vers 1970
La cuisson finale
En faïence, la cuisson finale s’opère à une température inférieure à celle du biscuit, autour de 980°, pour obtenir une vitrification de l’émail et du décor. La terre elle-même a déjà été cuite à sa température maximum. A la différence du grès ou de la porcelaine, il n’y a pas de vitrification de la terre et, sous l’émail, la faïence reste une matière poreuse ce que l’on constate lorsqu’elle est ébréchée. Photos : wagonnets de faïence en sortie de four après cuisson finale, Longchamp, années 1960
La technique de la cuisson sous émail (c’est-à-dire avant application de la dernière glaçure) garantit un décor stable et inaltérable. Je me rappelle des combats menés avec les douanes des Etats-Unis pour faire accepter l’idée que cette faïence ne présentait pas de risques alimentaires (présence de plomb) comme cela peut arriver avec les décorations dites sur émail ou au petit feu.
Partir ! Revenir ! …..Quel rêve !
Mamie Moisand Martin
Je ne pensais pas qu’à 83 ans je vivrais encore des moments aussi forts… Je peux dire : “ Plus belle la vie !!!”.
De nombreuses opportunités depuis le mois de mai m’ont vraiment réjouie. A part mes divers allers et retours Dijon-l’Escalet, j’ai vécu des moments merveilleux en allant rendre visite à Ivan et Flo qui séjournaient à Singapur. Bien sûr, j’ai été accueillie avec tous les honneurs et surtout avec toute leur gentillesse et leur délicatesse. Des émotions d’amour et de tendresse.
J’ai découvert alors un monde nouveau ! Une civilisation que je ne connaissais pas bien….La visite de Singapur m’a beaucoup intéressée.
Au bout de quelques jours, je suis allée seule à Bali, mais mon tour était parfaitement organisé par mes petits-enfants. Cette île est pleine de charme, avec ses temples, ses paysages verdoyants et tant fleuris, une population très souriante attachée à ses traditions, enfin une semaine délicieuse.
‘RETOUR’ à Singapur pour quelques jours où, bien sûr, je me suis fait “cocottée”.
‘PARTIR’ avec les enfants un week-end à la baie d’Halong. Inoubliable, tellement notre émotion fut grande devant tant de beauté.
Enfin, trois semaines de rêve….mais ‘REVENIR’ !! après avoir été tant choyée !!!
Je vous souhaite à tous de pouvoir vivre la même aventure à 83 ans
Destins et anecdotes
A l’initiative de Geneviève Moisand, nous ouvrons une nouvelle rubrique dans ce présent bulletin, comparable au désormais classique Carnet de Famille en ce sens qu’on la retrouvera de façon récurrente à l’avenir.
Il faut avoir la foi du charbonnier pour ouvrir aujourd’hui une rubrique destinée à perdurer dans les prochains bulletins du Chardenois dont le destin est pourtant incertain.
Mais comment les descendants d’Hélène…. Charbonnier pourraient-ils ne pas avoir cette foi-là !?
L’ouverture de cette rubrique est l’occasion de remercier encore Geneviève et Daniel Moisand, nos généalogistes émérites et fouineurs en tous genres, pour leur contribution constante aux bulletins du Chardenois depuis son origine et au bon niveau de sa ligne éditoriale dont nous osons croire qu’elle est appréciée de tous.
Nous commençons cette rubrique avec en premier lieu le portrait d’un capitaine dont la vie mouvementée l’a amené entre autres à participer à la fameuse bataille des Pyramides durant la campagne d’Egypte de Napoléon. Et en second lieu, avec l’histoire de deux tableaux représentant un couple d’ancêtres Moisand, d’une branche parallèle à celle des Moisand de Beauvais et de Longchamp.
Photo de titre : un de nos très lointains ancêtres (!?), gravure rupestre aborigène, Ubirr, Australie
Geneviève Moisand
Rien ne prédestinait Joseph DUMAS, né au milieu du 18ème s. à Voiron dans l’Isère, d’un père tisserand et laboureur, à une carrière militaire, mais le bouleversement de la révolution en décida autrement.
Marié à 26 ans à Grenoble avec la fille d’un marchand cafetier, il exerçait alors le métier très en vogue de Maître perruquier. Trois ans plus tard, en 1776, il reprenait l’activité de son beau-père : maître cafetier, activité qu’il allait poursuivre pendant 17 ans.
Lors de la levée en masse de 1793, alors que ses deux derniers enfants ne sont âgés que de 5 et 3 ans, et qu’il a lui-même un âge respectable, 46 ans, il part aux armées avec son fils aîné (qui n’en a que 16). Il est nommé d’emblée capitaine dans un bataillon de sapeurs. Il fait, avec les armées napoléoniennes, les campagnes d’Italie, d’Egypte et de Syrie. Son fils mourra pendant la campagne d’Egypte.
A 51 ans, il participe à la fameuse bataille des Pyramides (par 50° à l’ombre) le 21 juillet 1798 au cours de laquelle il est blessé. Il l’est de nouveau quelques mois plus tard pendant le siège de St-Jean d’Acre (qui dure deux mois) quand il reçoit des jets de pierres sur la tête. Il gardera toute sa vie des séquelles de cette campagne d’Egypte, notamment de fréquents étourdissements en raison de ses contusions à la tête, et une vue très faible due à ce qu’on a appelé « l’ophtalmie d’Egypte », une conjonctivite bactérienne très contagieuse qui s’est propagée parmi les militaires de cette campagne.
Après 3 ans passés en France, il repart pour la campagne d’Italie, puis celle de Dalmatie.
En 1810, à 63 ans, il totalise presque 17 ans de service dont 13 en campagnes de guerres. Deux ans plus tard, au moment du mariage de sa fille Agathe, il est capitaine de canonniers garde-côtes (sans doute dans les vétérans).
Sa retraite est mince et permet tout juste au couple de vivre les 10 années qui suivent.
Doté d’une solide constitution malgré (ou peut-être grâce à) sa vie mouvementée, Joseph meurt à Grenoble à 75 ans. Sa femme se retrouve dans une situation très difficile. Elle atteste sous serment que son mari n’a laissé aucun bien mobilier ni immobilier, mais seulement quelques vêtements et un trimestre de sa pension de retraite, dont seuls ses enfants peuvent se prévaloir, qu’elle-même n’a pour vivre que 300 frs de pensions viagères versées par deux de ses filles. Agée de 70 ans, elle demande donc, et obtient, la pension de secours réservée aux veuves de militaires par la récente ordonnance de Louis XVIII.
Suivant la voie tracée par son père, le second fils du capitaine Dumas, Régis Joseph Hyppolyte, mort à seulement 42 ans, fera quant à lui une brillante carrière militaire. Lieutenant colonel d’infanterie, il sera fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1814, puis officier en 1839.
Le capitaine Dumas était le grand-père maternel de Julie Adrienne Bisson, épouse de Victor Eugène Charbonnier, parents de Robert Charbonnier.
Photo de titre : gravure d’époque de la bataille des Pyramides. Avec l’aimable autorisation de l’agence Adoc-Photos.
Geneviève Moisand
Après la photo mystère, voici les tableaux mystère dont je vous rappelle rapidement l’origine :
Lors d’une réunion chez Annie Bernard Andrier au moment de la préparation de la cousinade, les personnes présentes avaient pu découvrir ces deux tableaux d’ancêtres Moisand. Son père les avait achetés, à la fin des années 70, à une certaine demoiselle Huault, laquelle les avait tout d’abord proposés à Robert Moisand. Celui-ci n’étant pas intéressé l’avait dirigée vers le généalogiste officiel de la famille Moisand à l’époque, à savoir Olivier Bernard. Il s’agissait d’ancêtres tourangeaux, mais Annie ne savait rien quant à leur identité éventuelle, sauf leur patronyme : Moisand.
Il n’en fallait pas plus pour piquer notre curiosité et, persuadés que tout le monde serait ravi d’avoir pour aïeule une dame aussi enjouée et à la physionomie si avenante ( !), nous nous mimes en chasse pour trouver l’identité probable de ces personnages. Nous pensons, à 95%, y avoir réussi.
Odette Huault, héritière de ces tableaux, célibataire et sans enfants, était en effet MOISAND par sa mère, laquelle était une lointaine cousine de Gaëtan senior. En remontant sa généalogie nous avons découvert que son trisaïeul était l’arrière grand-oncle de Gaëtan, soit Amand Constant Moisand, marié à une cousine issue de germain : Marie Joséphine Moisand. Si l’on considère la coiffe, les vêtements, l’âge des protagonistes on peut penser que ces tableaux ont été réalisés au milieu du XIXème s.
Il s’agirait donc bien (mais bien sûr sans certitude absolue) d’Amand Constant Moisand, horloger à Preuilly-sur-Claise et de sa femme Marie Joséphine Moisand née à Tours. Les ancêtres communs du couple comme de toute la descendance Moisand actuelle, sont Gatien Moisand, marchand de soieries à Luynes et sa femme Catherine Meusnier.
Un petit tableau de filiations devrait permettre à chacun de mieux repérer les liens entre les personnages :
La photo mystère
Daniel et Gaëtan Moisand
Dans notre mail du 6 novembre dernier, destiné à annoncer aux lecteurs familiaux la possible parution d’un nouveau bulletin du Chardenois, nous avions joint une photo en vous demandant de tenter d’élucider le mystère des deux personnages qu’on y voit.
Cette photo avait été envoyée de Montréal, précisait le mail. Ce qui, comme nous allons le voir, était exact, mais ne pouvait qu’embrouiller tout le monde !
Nous avons reçu plusieurs réponses, dont on peut extraire les échantillons suivants qui, s’ils sont loin de la solution, ne manquent pas de sel, quand même.
- « Il pourrait s’agir de Fifi Joran et sa femme Francette » (le dénommé Fifi était le fils de Marcel Joran et de Juliette née Charbonnier, l’une des sœurs d’Hélène. Avant de s’installer à son compte et de quitter Longchamp, Fifi a occupé plusieurs postes à la Faïencerie dans l’entre-deux-guerres)
- « Cette photo colle à l’actualité, commémoration de la Grande Guerre, mais quid ? un camarade au front de Gaëtan sénior ? »
- « Un membre de la famille Duffour ? »
- « La photo en provenance du Canada me rappelle un grand plat de Longchamp, décoré à la barbotine colorée représentant deux paysans rentrant du travail dans un chemin creux, frappés par la flèche de Cupidon ! »
En fait, la solution était assez simple si l’on considère qu’ en s’adressant aux lecteurs du Chardenois, nous ne pouvions les interroger qu’à propos de personnes ayant déjà fait l’objet d’articles dans ce blog.
Daniel et Gaëtan vous livrent ici la bonne réponse.
Dévoilons sans plus tarder le nom de ce couple : Il s’agit du peintre Maurice Moisand et de son épouse Juliette Louvet, dont, jusqu’alors, nous n’avions aucune représentation. Cette photo a été prise à Grez-sur-Loing, probablement entre 1910 et 1915.
Et, curieusement, cette photo nous est bien parvenue de Montréal !
Mais, revenons au point de départ. Au mois de mai dernier, arrive un commentaire sur le bulletin n° 13 du Chardenois, commentaire qui a manifestement échappé à la sagacité des lecteurs habituels de ce blog :
Comme mentionné dans votre bulletin, Maurice Moisand était marié à Maria Juliette Marguerite Louvet, sœur de ma grand-mère Léa Louvet mariée à mon grand-père Pierre Bidal. La commerçante parisienne qui acheta la maison de Maurice Moisand en 1941 était ma tante, Raymonde Bidal, mariée à Raymond Remaudière, riche propriétaire d’une grande quincaillerie avenue d’Italie à Paris. J’ai moi-même vécu quelques mois au 44 rue Wilson à Grez-sur-Loing durant l’hiver 1940-41 à titre de réfugié avec mon frère et ma mère avant de passer le reste de la durée de la guerre à Marlotte. L’atelier de Maurice Moisand fait donc partie de mes souvenirs d’enfance. Il existait 4 exemplaires du service en faience Le Deyeux, un pour chacun des quatre enfants de la belle-sœur de Maurice Moisand, Léa Bidal née Louvet. Bien cordialement. Jean-Jacques Bidal.
Bien sûr, nous avons contacté par mail JJ Bidal, pour tenter d’en savoir plus. Nous : c’est-à-dire Gaëtan d’abord, puis Daniel, ce dernier très désireux d’en savoir toujours plus sur celui que pourtant, désormais, nous connaissons de mieux en mieux.
C’est ainsi, au fil de ces échanges, que ce Monsieur bien sympathique, habitant au Québec depuis de nombreuses années, nous a adressé quelques précisions sur Maurice, son grand-oncle par alliance, qu’il n’avait malheureusement pas connu, mais qui était très proche de son père Pierre Bidal, et sur son épouse Juliette.
Nous avons ainsi reçu la photo du faire-part de décès de Maurice, lequel au-delà de l’annonce prouve que les liens familiaux perduraient en 1934 entre les branches Moisand et notamment entre Maurice et Gaëtan (Senior) lequel est nommé sur ce faire-part (1). Quelques photos du service Le Deyeux, également, mais malheureusement aucune œuvre nouvelle. Et enfin, la fameuse photo légendée au dos : Oncle et Tante Moisand.
Ce témoignage familial nous a permis d’approfondir nos connaissances sur ce peintre, connaissances confortées par ailleurs par la découverte de nombreuses couvertures du catalogue Manufrance réalisées par Maurice entre 1898 et 1921, mais ceci est une autre affaire, que nous développons dans l’article suivant.
(1) Voici quelques précisions sur les Moisand nommés dans le faire-part :
Jean MOISAND : en fait Jean Alfred Moisand, né en 1874. Si on se réfère au tableau des filiations inséré dans l’article précédent, il est le frère de Laure MOISAND, veuve HUAULT, née en 1882, également citée dans le faire-part ; tous deux sont donc des cousins issus de germain de Maurice. A noter qu’il y eut un autre frère, Constant Jean Alfred, un peu plus âgé, militaire de carrière, qui est mort à la guerre dès le mois de sept 1914.
Henri MOISAND : frère ainé de Gaëtan, commissaire de police.
Gaëtan MOISAND (senior, évidemment !) : inutile d’apporter des précisions !
BONNEFIN DE BINOS – familles proches de Juliette Clarisse, la soeur d’Horace Moisand. Elle avait épousé en 1ères noces le Marquis de Binos, puis, en secondes noces, Bonnefin.
Sur les 3 branches Moisand représentées sur le faire-part, la branche Moisand Huault étant à notre connaissance complètement éteinte et celle des peintres Marcel et Maurice, sans descendance l’un et l’autre, la seule branche vivante aujourd’hui (et bien vivante !) est celle des Moisand de Beauvais et de Longchamp, autrement dit celle de Gaëtan (senior).
En addendum à cet article, deux informations concernant toujours Maurice Moisand et un “appel”.
Les deux informations :
La publication dans la revue “ Artistes du bout du monde », d’un article sur les frères Moisand. Rappelons que c’est grâce à la directrice de cette revue qui retrace le souvenir des artistes peintres ayant séjourné à Grez-sur-Loing que nous avons retrouvé la trace des 2 frères peintres. Ils ont séjourné ou vécu dans cette localité, Maurice longuement, et y sont enterrés. L’article est une synthèse de ceux déjà publiés dans le Chardenois.
L’héritage de de 2 lithographies (ou gravures sur cuivre ?) de Maurice par des « pièces rapportées » de la famille.
L’“appel” est le suivant :
Si la photo de Maurice complète heureusement notre galerie de portraits familiaux, il n’en reste pas moins qu’il nous manque toujours et encore celui de notre arrière-grand-père Horace Moisand, visuellement disparu de toutes les archives familiales (voir article de Geneviève Moisand, bull. n° 9 sept. 2011). Nous sommes persuadés qu’ un portrait de lui (ou une photo) existe nécessairement et qu’un de nos lecteurs en réponse à cet appel nous le fera enfin découvrir.
Daniel et Gaëtan Moisand
Nous savions dejà que Maurice Moisand avait collaboré avec la Manufacture d’armes et cycles de Saint-Etienne, pour en illustrer son catalogue. Mais nous pensions que cette collaboration avait été occasionnelle.
Nous savons désormais que celle-ci a été longue et prolifique, probablement de 1899 à 1921, avec une interruption de publication pendant la Grande Guerre de 1915 à 1918. Pendant cette période, Maurice Moisand est l’un des principaux illustrateurs du catalogue de la Manufacture, qui s’appellera bientôt Manufrance. Il illustre non seulement les pages ordinaires de dessins en noir et blanc, mais il est surtout l’auteur d’illustrations, en couleur et en pleine page, de la couverture du catalogue et/ou de celles des sous-dossiers de celui-ci. On ne peut pas se tromper sur l’origine des illustrations lui revenant car il appose sur chacune d’entre elles sa signature, désormais bien connue des lecteurs du Chardenois.
La plupart des couvertures du catalogue de Manufrance ne sont pas illustrées. Elles affichent en gros caractères le nom de la Manufacture, avec la représentation de 3 fusils jusqu’en 1898 et sans fusils à partir de 1903. Il existe cependant 5 exceptions (1885 et 1899 à 1902) où la couverture est illustrée et sur ces 5, Maurice est l’illustrateur de 3 d’entre elles. Par la suite, Maurice sera fréquemment, notamment dans la première décennie du XXème siècle, l’illustrateur de la page de garde suivant immédiatement la couverture proprement dite. Photos des couvertures 1899 et 1900 . La photo de titre du présent article est celle de la couverture du catalogue de 1901.
Il est intéressant de constater que Maurice est sollicité par les responsables du catalogue, non seulement pour illustrer les pages relatives à la chasse et aux armes de chasse, mais aussi les pages d’autres activités que Maurice n’avait pourtant pas l’habitude de représenter dans ses œuvres. (pêche, articles de voyage, etc…) Photos des premières pages des sous-dossiers pêche et voyage dans le catalogue de 1900.
Pour comprendre l’importance (notamment financière) qu’a dû revêtir cette longue participation de Maurice à l’illustration des catalogues annuels de Manufrance, il faut faire un bref rappel historique et se rendre compte ainsi que Manufrance et son catalogue ont été sur une bonne partie du XXème siècle une véritable “institution”.
En 1885, Etienne Mimard et Pierre Blachon rachètent une modeste affaire de ventes d’armes par correspondance et décident de la développer en ouvrant un atelier de fabrication. La production essentiellement axée sur l’arme de chasse est présentée à la clientèle par le biais d’un petit catalogue, le “Tarif-Album”.
En 1889, la diffusion du “Tarif-Album” augmente de 20 000 à 300 000 exemplaires. Il est envoyé gratuitement aux chasseurs dont les noms ont été relevés dans les registres municipaux des titulaires du permis de chasse.
Le succès est total et permet ainsi de passer du statut d’atelier à celui de Manufacture. L’entreprise exporte dans toute la France, mais aussi dans le monde entier. Dénommée Manufrance à partir de 1911, elle est devenue la première société de vente par correspondance française. Elle n’est plus uniquement spécialisée dans les fusils de chasse (Robust, Falcor, Idéal, Simplex), elle s’est diversifiée en produisant des bicyclettes (Hirondelle), mais aussi d’autres produits, allant de la canne à pêche aux articles ménagers (machine à coudre Omnia) et même aux horloges murales.
En 1913, l’entreprise annonce avoir plus de 1,6 million de lecteurs, qui sont autant d’ambassadeurs des produits Manufrance. Le catalogue contient plus de 300 000 articles référencés sur 1000 pages illustrées !
La Manufacture complète le “Tarif-Album” par le “Chasseur Français”, en 1885. C’est le premier journal de loisirs, qui va lui aussi devenir un véritable fleuron de l’entreprise. La revue est composée d’une partie rédactionnelle et d’une partie publicité/petites annonces. Les annonces matrimoniales du Chasseur, ancêtres des rencontres en ligne, ont eu leurs décennies de gloire, l’une des plus célèbres étant celle-ci : “Marquis, grand nom historique, épouserait demoiselle ou veuve ayant grande fortune”. Dans le Chasseur Français, on trouve aussi des rubriques concernant la chasse, la pêche, le sport, le jardinage… la vie en plein air. En 1935, il a 500 000 abonnés. Aujourd’hui encore, bien qu’en baisse marquée, la diffusion de la revue s’élève à 300 000 exemplaires.
Robert Charbonnier, grand chasseur devant l’éternel, a été un rédacteur occasionnel du Chasseur Français. Mais nous n’avons pas encore retrouvé la trace des articles qu’il a signés.
Pour de nombreux Français, et sur plusieurs générations, le catalogue de la Manufacture d’armes et cycles de Saint-Etienne a été le premier, et le principal, livre de lecture. C’était « l’encyclopédie des objets du quotidien », pour beaucoup aujourd’hui disparus (machine à faire la glace, pièges pour fauve, graphomètre d’arpentage,….). Photos de 2 pages “ordinaires”du catalogue de 1910 avec dessins en noir et blanc de Maurice Moisand.
Nous présentons dans l’album de photos ci-dessous quelques-unes des illustrations de Maurice dénichées dans les catalogues de la Manu du début XXème. Certaines sont la reprise d’illustrations déjà insérées dans le présent article. Quelques reproductions sont de qualité moyenne, mais nous les avons néanmoins sélectionnées pour avoir une vision aussi complète que possible de la contribution de Maurice Moisand à l’illustration des catalogues de la manufacture.
Le Lycée Henry-Moisand est labellisé « Excellence des métiers d’art »
Sous ce double titre, le journal de la région Bourgogne, le Bien Public, a publié dans son édition du 20 septembre 2014, un article dont nous avons repris ici quelques extraits.
Un lycée labellisé “Excellence des métiers d’art” dans un village de taille modeste peut faire des envieux et à juste titre car les Longchampois sont fiers de leur lycée des métiers de la céramique Henry-Moisand, avec cent quatre-vingts élèves à majorité féminine et soixante et un salariés dont une bonne moitié de personnel enseignant. Ce lycée, qui est unique en France dans sa spécialité, propose une palette de formations, qui vont du CAP au BTS, à des jeunes qui, l’an passé, venaient de trente-sept départements.
Fabienne Thibeaut occupe depuis peu un poste clé dans le fonctionnement du lycée, elle relate son arrivée : « Après quatorze ans passés au collège de Pontailler-sur-Saône, j’ai eu l’opportunité de faire un remplacement dans ce lycée atypique au printemps. Cette ambiance créatrice qui règne ici m’a enchantée, on ne peut rester insensible devant les œuvres des élèves. Ce ne sont pas des lycéens comme les autres. Ils sont passionnés et leurs professeurs doivent y être pour quelque chose… ».
Les diplômes préparés permettent pour la moitié de se tourner vers l’artisanat et les autres vers l’industrie, les bureaux d’études et ateliers d’art. Le proviseur Alain Berthet peut être fier du niveau atteint par le lycée, avec 93 % de réussite aux différents examens. Il s’en donne la peine car il veille aux bonnes relations avec de nombreux contacts en France et à l’étranger, plus de six cents, qui permettent un enrichissement permanent. Les élèves en tirent profit avec des stages de grand intérêt.
Le lycée participe à de nombreux concours où les médailles d’or ne sont pas rares, il se met aussi en valeur dans différents salons.
Photo de titre ; photo prise lors de la visite du lycée, cousinade sept. 2010
♦ Nicole et Marcel Girard nous disent leur joie :
“ pour l’arrivée de notre troisième arrière petit enfant : Léon, né le 1er juillet à Zurich.
Son père François, fils aîné de notre fils Bertrand est le violoniste qui avec son frère Marc violoncelliste, avait joué dans le hall de la villa lors de la cousinade ; ils vivent à Zurich où François enseigne au conservatoire en tant que Directeur d’orchestre et professeur de violon, avec sa femme Raïssa, pianiste d’origine ukrainienne”.
Nicole est l’aînée des enfants de la branche Christiane (Christiane née Moisand, fille d’Hélène et Gaëtan, et Olivier Bernard)
Dans la même branche, la rumeur est venue jusqu’au “Chardenois” de la naissance en octobre d’une petite fille chez le fils de Xavier Bernard, Samuel.
♦ Mamie Moisand Martin nous annonce :
“Cette année 2014 m’a comblée aussi par l’arrivée dans notre famille de deux petits arrières. Je suis enfin arrière-grand-mère !
Léon, né le 28 février, est le fils de Benjamin Vanderbeurght et de Marjolaine, fille de Laurence Martin.
Diane, née le 1er avril, est la fille d’Alexandre Philippe et de Charlotte Cloix, fille de Sylvie Martin Cloix et de Jean-Marie Cloix.
Mamie, dernière des huit enfants d’Hélène et Gaëtan, et Charles Martin ont eu quatre enfants, dont Sylvie, la seconde, et Laurence, la benjamine.
♦ Catherine Moisand Thomas nous informe de l’arrivée de deux “petits nouveaux” dans la branche Marcel (Marcel, 6ème enfant d’Hélène et Gaëtan, et Annie née Guyot) :
“Chez Denis et Anne : Lise, née le 22 novembre 2013, fille de Thibault Moisand et Marion Leclerc. Lise est la première petite fille de Denis !”
“Chez moi : Louis, né le 17 décembre 2013, 2ème fils de Clément THOMAS (mon 4ème !) et de Alix BLAVIER. Louis est mon 7ème petit enfant !”
♦ Christine et Dominique Moisand, ce dernier benjamin de la branche Henri (Henri, fils aîné d’Hélène et Gaëtan, et Paule, née Bernard) nous avaient livré l’information dès l’évènement :
“Louis et ses parents sont heureux de vous annoncer la naissance d’Elise, née de notre fille aînée Julia, épouse de Christian Egéa, le 30 mars dernier à San Francisco”.
♦ Un mariage et 6 petits-enfants chez les Pruvost Petit !
Le 6ème des petits enfants, César, est né le 6 janvier 2014, il est le 3ème fils après Léon 6 ans et Victor 4 ans de Franck Brunet de la Charie et d’Anne-Laure, fille aînée de Patrick Petit et de Christine Pruvost Petit. Christine est la fille de Jean-Marie Pruvost et de Marie-Thérèse Moisand Pruvost, laquelle est l’avant-dernière des enfants d’Hélène et de Gaëtan.
Le mariage est celui de Corentin, qui s’est marié le 6 septembre 2014 avec Clara à Varengeville-sur-Mer
Dans la branche Mariethé toujours, mais chez Patrick Pruvost cette fois, deuxième des enfants de Jean-Marie et de Marithé, son fils aîné Gaëtan et Marie font part de la naissance fin juillet de Baptiste, leur deuxième garçon après Paul.
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Attention, dans votre article « photo mystère » 2 erreurs :
1. Le prénom de l’épouse de Maurice Moisand était Juliette (et non pas Julienne)
1. La collaboration entre Maurice Moisand et Manufrance a débuté en 1898 (et non pas 1998)
Bien cordialement